« Thomas et Victor, je vous aime.
Je vous trouve adorables, intelligents, émouvants, attentifs, doux.
Vos sourires pétillant d'innocence, votre façon de manger les mots, d'inverser les syllabes, de filer comme des fusées au milieu d'une phrase, votre manière d'embrasser à pleine bouche, de vous concentrer gravement sur l'examen d'une petite fleur, vos fièvres qui escaladent le thermomètre et qui dégringolent en une heure, vos boucles qui veloutent sous la main, votre tiédeur et votre souffle, votre sommeil d'enfants heureux, je ne sais pas si je suis un " nouveau " père, en tout cas je suis comme des millions d'autres, un père amoureux de ses enfants.
Au plus lointain que je remonte, j'ai toujours eu la passion de l'avenir. Depuis que vous êtes là, par une alchimie des sentiments, ma passion a pris vos deux visages et vos deux noms. Si vous étiez un peu plus âgés, votre futur serait embrouillé de réalité. Mais vous, vous êtes si neufs, si pleins d'espoir que vous êtes l'avenir à l'état pur. C'est à vous que je m'adresse ici. Vous êtes le coeur du futur. »
L.F.
Matignon, août 1985
Je vous trouve adorables, intelligents, émouvants, attentifs, doux.
Vos sourires pétillant d'innocence, votre façon de manger les mots, d'inverser les syllabes, de filer comme des fusées au milieu d'une phrase, votre manière d'embrasser à pleine bouche, de vous concentrer gravement sur l'examen d'une petite fleur, vos fièvres qui escaladent le thermomètre et qui dégringolent en une heure, vos boucles qui veloutent sous la main, votre tiédeur et votre souffle, votre sommeil d'enfants heureux, je ne sais pas si je suis un " nouveau " père, en tout cas je suis comme des millions d'autres, un père amoureux de ses enfants.
Au plus lointain que je remonte, j'ai toujours eu la passion de l'avenir. Depuis que vous êtes là, par une alchimie des sentiments, ma passion a pris vos deux visages et vos deux noms. Si vous étiez un peu plus âgés, votre futur serait embrouillé de réalité. Mais vous, vous êtes si neufs, si pleins d'espoir que vous êtes l'avenir à l'état pur. C'est à vous que je m'adresse ici. Vous êtes le coeur du futur. »
L.F.
Matignon, août 1985