Dans ce deuxième volet de la Dynastie des Forsyte, John Galsworthy met en scène une autre génération de la famille Forsyte. Les ancêtres, hauts en couleur et pleins de dignité, le vieux Jolyon et ses nombreux frères et soeurs ne sont plus là, et avec eux se sont évanouies les valeurs traditionnelles qui n'évoquent plus qu'un parfum désuet.
Seul demeure Soames, dépositaire d'un victorianisme révolu, témoin souriant de cette comédie moderne où son ancienne et pathétique passion pour sa première femme, Irène, continue d'influer sur les événements. Car Fleur, l'unique fille de Soames, après deux ans de mariage avec Michael Mont, cherche toujours à oublier, dans une vie mondaine trépidante, la blessure que lui a infligée Jon, le fils d'Irène, en renonçant à elle.
C'est aussi une autre époque que décrit John Galsworthy, une époque curieuse et inquiète, « qui, bien qu'ignorant ce qu'elle cherche, s'efforce désespérément de l'obtenir ». Après l'horreur de la Première Guerre mondiale, une ère plus démocratique semble s'ouvrir. Le jeune député socialiste qu'est devenu le mari de Fleur et la jeunesse nantie des années vingt se jettent à corps perdu dans la lutte contre la pauvreté et pour la justice sociale. Mais cette nouvelle génération n'échappe pas pour autant au tourbillon futile des procès mondains, des chapelles littéraires et artistiques. Premières bénéficiaires de l'émancipation féminine, Fleur et sa rivale dans le monde, Marjorie Ferrar, jouissent d'une liberté trop récemment acquise pour savoir l'utiliser raisonnablement.
John Galsworthy a choisi de clore Une comédie moderne par une fin tragique, empreinte de symbolisme et destinée à inscrire plus profondément dans l'esprit du lecteur la leçon contenue dans toute la Dynastie des Forsyte et qu'illustre le vieux proverbe grec : « Ce qu'un homme aime par-dessus tout finit inévitablement par le détruire ».
Seul demeure Soames, dépositaire d'un victorianisme révolu, témoin souriant de cette comédie moderne où son ancienne et pathétique passion pour sa première femme, Irène, continue d'influer sur les événements. Car Fleur, l'unique fille de Soames, après deux ans de mariage avec Michael Mont, cherche toujours à oublier, dans une vie mondaine trépidante, la blessure que lui a infligée Jon, le fils d'Irène, en renonçant à elle.
C'est aussi une autre époque que décrit John Galsworthy, une époque curieuse et inquiète, « qui, bien qu'ignorant ce qu'elle cherche, s'efforce désespérément de l'obtenir ». Après l'horreur de la Première Guerre mondiale, une ère plus démocratique semble s'ouvrir. Le jeune député socialiste qu'est devenu le mari de Fleur et la jeunesse nantie des années vingt se jettent à corps perdu dans la lutte contre la pauvreté et pour la justice sociale. Mais cette nouvelle génération n'échappe pas pour autant au tourbillon futile des procès mondains, des chapelles littéraires et artistiques. Premières bénéficiaires de l'émancipation féminine, Fleur et sa rivale dans le monde, Marjorie Ferrar, jouissent d'une liberté trop récemment acquise pour savoir l'utiliser raisonnablement.
John Galsworthy a choisi de clore Une comédie moderne par une fin tragique, empreinte de symbolisme et destinée à inscrire plus profondément dans l'esprit du lecteur la leçon contenue dans toute la Dynastie des Forsyte et qu'illustre le vieux proverbe grec : « Ce qu'un homme aime par-dessus tout finit inévitablement par le détruire ».