Il y a des choses que même un soldat endurci n’oublie pas. Surtout quand il se sent partiellement responsable d’un désastre – et quel désastre ! Étienne aurait-il pu éviter le massacre de Bisesero, au Rwanda, lorsqu’il y était déployé en 1994 ? Mille deux cents Tutsis massacrés en trois jours sans que l’armée française n’intervienne… Évidemment non : la décision de ne pas bouger était venue de plus haut. Homme d’action, il a dû compter les victimes.
De retour en Bretagne, Étienne s’abîme dans une perdition intime. Sa passion pour son métier d’officier, les camarades de son unité d’élite, sa femme, ses enfants, rien ne peut atténuer la honte qui le ronge et son besoin de s’avilir. Il largue les amarres, au propre comme au figuré. Naviguer avec Gilliatt, son voilier, pour trouver une autre existence, pour que le vent du large chasse le souvenir de l’odeur de la mort dans la chaleur suffocante de Bisesero. C’est dans des eaux naufrageuses où sa vie ne compte plus qu’il défiera enfin les fantômes des défaillances du passé…
De retour en Bretagne, Étienne s’abîme dans une perdition intime. Sa passion pour son métier d’officier, les camarades de son unité d’élite, sa femme, ses enfants, rien ne peut atténuer la honte qui le ronge et son besoin de s’avilir. Il largue les amarres, au propre comme au figuré. Naviguer avec Gilliatt, son voilier, pour trouver une autre existence, pour que le vent du large chasse le souvenir de l’odeur de la mort dans la chaleur suffocante de Bisesero. C’est dans des eaux naufrageuses où sa vie ne compte plus qu’il défiera enfin les fantômes des défaillances du passé…
Le triangle d’incertitude Un roman magistral sur la culpabilité et la rédemption. C’est aussi un roman d’action, où le mano a mano avec la mer fait écho à une autre lutte, celle qui oppose un homme d’honneur à l’image qu’il se faisait de lui-même, et dont le combat le plus difficile sera de retrouver les siens.