La longévité et la vie sexuelle ; l'art d'aimer comme thérapeutique essentielle des canons de la médecine taoïste ; autant de problèmes d'une brûlante actualité pour un public occidental, et qui sont abordés avec lucidité dans cette première étude détaillée des techniques amoureuses enseignées par les écoles de médecine taoïstes.
A une époque corrompue par sa détestable approche des problèmes sexuels, où les jeunes à la recherche de la beauté se perdent et s'enlisent dans la multiplicité des libertés nouvelles, les points évoqués ici vont au coeur du sujet. Jolan Chang met à notre portée un peu de la sagesse inestimable de l'antiquité.
Du xiiie et xive siècle, pendant les quatre-vingt-huit années où ils dominèrent la Chine, les Mongols firent table rase de toute la littérature taoïste, à l'exception du Tao tö king. Pour la première fois, un ouvrage où l'érudition ne le cède en rien à la compréhension profonde, tente de rassembler en une présentation cohérente les fragments qui subsistent encore des enseignements taoïstes sur le rôle de la sexualité et de l'amour comme agents thérapeutiques universels de la médecine des temps anciens. La sagesse antique, qui voyait dans l'amour une énergie cosmique émanant du Principe même du Tao, ne traça jamais de démarcation entre l'amour sacré et l'amour profane comme nous l'avons fait en Occident.
Lawrence DURRELL
A une époque corrompue par sa détestable approche des problèmes sexuels, où les jeunes à la recherche de la beauté se perdent et s'enlisent dans la multiplicité des libertés nouvelles, les points évoqués ici vont au coeur du sujet. Jolan Chang met à notre portée un peu de la sagesse inestimable de l'antiquité.
Du xiiie et xive siècle, pendant les quatre-vingt-huit années où ils dominèrent la Chine, les Mongols firent table rase de toute la littérature taoïste, à l'exception du Tao tö king. Pour la première fois, un ouvrage où l'érudition ne le cède en rien à la compréhension profonde, tente de rassembler en une présentation cohérente les fragments qui subsistent encore des enseignements taoïstes sur le rôle de la sexualité et de l'amour comme agents thérapeutiques universels de la médecine des temps anciens. La sagesse antique, qui voyait dans l'amour une énergie cosmique émanant du Principe même du Tao, ne traça jamais de démarcation entre l'amour sacré et l'amour profane comme nous l'avons fait en Occident.
Lawrence DURRELL