« La foule des étrangers qui venaient d’être arrêtés ces jours derniers par “notre vigilante police” représentait les éléments les plus dangereux du Paris interlope, la véritable lie de la terre. »
Au moment de l’entrée en guerre de la France en 1939, Arthur Koestler, Juif hongrois et ancien militant communiste, est arrêté à son domicile et envoyé au stade Roland-Garros, alors affecté à la détention des « étrangers indésirables ».
Quelques jours plus tard, il est emmené au camp du Vernet, dans les Pyrénées, où il est soumis à des travaux forcés dans des conditions effroyables aux côtés d’autres prisonniers.
Libéré en janvier 1940, Koestler parvient à s’échapper en Angleterre où il écrit La Lie de la terre, le récit de son internement et un portrait incisif – non dénué d’humour – d’une société française au bord du gouffre. Brillamment rendu et d’une sensibilité rare, ce témoignage d’un des grands auteurs du XXème siècle reste d’une actualité brûlante.
Au moment de l’entrée en guerre de la France en 1939, Arthur Koestler, Juif hongrois et ancien militant communiste, est arrêté à son domicile et envoyé au stade Roland-Garros, alors affecté à la détention des « étrangers indésirables ».
Quelques jours plus tard, il est emmené au camp du Vernet, dans les Pyrénées, où il est soumis à des travaux forcés dans des conditions effroyables aux côtés d’autres prisonniers.
Libéré en janvier 1940, Koestler parvient à s’échapper en Angleterre où il écrit La Lie de la terre, le récit de son internement et un portrait incisif – non dénué d’humour – d’une société française au bord du gouffre. Brillamment rendu et d’une sensibilité rare, ce témoignage d’un des grands auteurs du XXème siècle reste d’une actualité brûlante.