Il s’agit avant tout d’une histoire d’amour. Elle commence à l’été 1957, dans un atelier d’écriture : Frances Reardon, romancière débutante sans le sou, y rencontre le séduisant Bernard Elliot, poète bien né et déjà lancé.
À la fin de l’été, la première lettre est envoyée. Il faut s’écrire, et se revoir peut-être, pour reprendre les conversations laissées en suspens. L’échange durera dix ans.
D’abord pudique et fragile, l’écriture se libère, au fil des lignes et de leurs retrouvailles, à New York. Ensemble, ils vont explorer les limites de la foi, de la littérature, de la passion, de la raison, du sacrifice. Mais s’ils sont fous l’un de l’autre, vivre ensemble ne va pas de soi. Bernard est un homme tourmenté, et Frances veut être libre. Peut-on aimer au point de se perdre en l’autre ? À quoi renoncer par amour ? Ou pour devenir un artiste accompli ?
Très librement inspiré de la relation amicale entre deux figures de la littérature américaine, le poète Robert Lowell et la romancière Flannery O’Connor, ce roman épistolaire possède une grâce incomparable.